Le service municipal des sports, en partenariat avec l’association d’insertion Oréa, a créé 2 micro-forêts dans le parc du Sesquier.
Ce projet expérimental consiste à planter des essences d’arbres et arbustes indigènes de façon très dense sur une surface réduite. Ces plantes, en grande partie produites dans la serre municipale, demandent peu d’entretien et d’eau.
Près de 100 m² de végétation, répartis sur 2 espaces distincts, ont été implantés dans des zones creuses afin de mieux profiter des eaux de pluie.
L’intérêt du projet est de restaurer en un temps record des écosystèmes forestiers en zone péri-urbaine, selon la méthode des « forêts Miyawaki ».
« Après plusieurs échecs de plantations d’arbres sur cet espace, l’expérience permettra de mieux identifier les essences qui auront le plus de chances de s’adapter au terrain tout en limitant les apports en eau » explique Marie-Hélène Pelain, adjointe à l’environnement.
La méthode de la forêt Miyawaki, développée par le botaniste Akira Miyawaki, est une approche de reforestation qui vise à créer des écosystèmes forestiers denses et diversifiés dans des espaces restreints, tels que les zones urbaines. Cette méthode consiste à planter un grand nombre d’espèces d’arbres et d’arbustes indigènes dans un espace réduit, en imitant les conditions de croissance naturelles des forêts. L’objectif est de favoriser la biodiversité, de restaurer les sols, de capturer le carbone et de créer des habitats pour la faune locale. Les forêts Miyawaki sont caractérisées par leur croissance rapide et leur capacité à atteindre la maturité en quelques années seulement. Cette approche innovante de reforestation est de plus en plus utilisée dans le monde entier pour restaurer les écosystèmes dégradés et créer des espaces verts durables.