Le droit d’expression des conseillers municipaux
Afin de garantir l’expression du pluralisme et de permettre au public de connaître les différents points de vue des élus sur les affaires communales, un espace est réservé à l’expression des conseillers de l’opposition municipale dans les bulletins d’informations générales.
Ces propos sont sous la stricte responsabilité de leurs auteurs (loi de démocratie de proximité du 27 février 2002).
Les récentes déclarations des ministres démissionnaires de l’économie et du budget, accusant les collectivités locales de déséquilibrer les finances publiques, sont aussi injustes qu’inexactes. Cette tentative de faire porter aux territoires la responsabilité de la situation désastreuse des comptes de l’État ne résiste pas à l’analyse des faits.
Contrairement à l’État, les collectivités locales sont soumises à la « règle d’or » qui leur impose des budgets équilibrés. À Mèze, cette rigueur se traduit concrètement : notre compte administratif 2023 est excédentaire et nous avons réduit la dette communale de 2 millions d’euros depuis le début de notre mandat.
Ces résultats ont été obtenus malgré l’accumulation de charges nouvelles imposées par le gouvernement Macron, comme la revalorisation du point d’indice de la fonction publique, ou conjoncturelles, avec la flambée des coûts énergétiques et l’inflation généralisée.
Le projet de loi de finances 2025 prévoit de nombreuses restrictions qui vont fragiliser davantage les équilibres budgétaires des collectivités.
Ces mesures brutales auront un impact direct sur le quotidien des citoyens et fragiliseront notre capacité à investir pour l’avenir. Aux côtés des parlementaires et de l’AMF, nous nous opposons fermement à ce démantèlement programmé des moyens d’action des collectivités. L’État ne peut continuer à faire porter aux territoires le poids de ses propres défaillances budgétaires.
L’heure n’est plus aux accusations infondées mais à une véritable reconnaissance du rôle stabilisateur des collectivités dans l’équilibre des finances publiques nationales. Malgré cette situation, l’équipe municipale est plus déterminée que jamais à poursuivre son action pour faire de Mèze une ville
dynamique et attractive.
Chères Mézoises et chers Mézois,
Nous voulons attirer votre attention sur les incivilités et un sentiment d’insécurité grandissant. Le fait divers qui s’est produit sur la place de la mairie est le résultat de mois de désordres en tout genre, toutes les nuits.
Le contexte local en lien avec les problématiques nationales – trafic et consommation de stupéfi ants – nous renforce dans notre volonté de favoriser le bien vivre à Mèze. Nous souhaitons une ville sûre et appelons de nos voeux des mesures fortes et concertées avec l’Etat, la ville, les habitants… pour mettre fin à tout cela.
Nous sommes également préoccupés par la décision de la commune de Montagnac de vendre le forage de la Castillonne à la Compagnie Générale des Eaux de Source et l’installation future d’une usine d’embouteillage à proximité immédiate de notre commune. C’est une perte d’eau pour les agriculteurs,
les habitants, l’étang de Thau et l’augmentation des nuisances notamment routières.
Nous avons enfin une pensée solidaire pour les victimes des inondations meurtrières en Espagne.
Les fêtes de fi n d’année vont vite arriver, alors pour sortir de la morosité pensez à égayer vos balcons avec de belles décorations, prenez soin de vos proches et consommez local.
Joyeux Noël
FLÉAU SANITAIRE ET ENVIRONNEMENTAL
La consommation détournée de protoxyde d’azote est très dangereuse pour l’organisme.
Notre devoir d’élus est de la combattre par tous les moyens. J’ai sollicité Monsieur le Maire afin de promulguer un arrêté le plus restrictif possible sur ce sujet. Le précédent arrêté datant de 2020. Entre-temps une loi a été votée et il doit être actualisée.
Des amendes de 15000 € sont prévues pour les majeurs qui accompagnent des mineurs dans cette pratique. C’est 3750 € pour les vendeurs en infraction.
Sur le volet prévention, nous devons donc communiquer aussi bien sur les risques, que sur les sanctions encourues… Sur le volet sécurité cet arrêté est un outil supplémentaire dont on n’a pas le droit de se passer.»
gillesphocas@aol.com